lundi 20 octobre 2008

Oui-oui au pays merveilleux des jouets...

Oui-Oui(Oui-Oui)
Est si fier de sa belle voiture jaune et rouge

Oui-Oui(Oui-Oui)
Montez avec lui
Il vous emmènera au pays des jouets

Ses amis vont vous amuser
Les grands comme les petits

Pour des sous vous connaîtrez l'aventure avec lui

Oui-Oui
Oui-Oui
Oui-Oui

~

Oui-Oui(Oui-Oui)
Est si fier de sa belle voiture jaune et rouge

Oui-Oui(Oui-Oui)
Montez avec lui
Il vous emmènera au pays des jouets

Ses amis vont vous amuser
Les grands comme les petits

Pour des sous vous connaîtrez l'aventure avec lui

Il est temps pour Oui-Oui de vous dire au revoir
Il est fatigué
Pour lui il est temps
Il va ce nicher
Dans son petit lit

En rêvant de ses amis

Oh Oui-Oui
Oui-Oui
Oui-Oui

****

Oui oui c'est bien complètement pervers...

***
Linmark, pour des sous vous connaitrez l'aventure avec lui !

dimanche 19 octobre 2008

Dead line

On est dimanche et pas de nouveau chapitre en vue.
J'ai peur de m'embarquer sur la longue pente de l'indiscipline personnelle qui mène à l'inachèvement...
Sachant que cette semaine j'aurai pas beaucoup de temps pour écrire, et qu'ensuite c'est les vacances off-PC.

=/

Enfin, il y aura de l'eau, si Dieu le veut.

mercredi 15 octobre 2008

Fnord, Pi-ième fois.

Fnord est aussi facile et inoffensif qu'une bonne plaisanterie.

Fnord est aussi révolutionnaire, et dangereux, qu'une bonne plaisanterie.



Le discordianisme est une vaste blague.

La finance, ces temps-ci, est une vaste blague.

Mais Fnord n'a jamais proclamé avoir 700 milliards de dollars.



Fnord est une montagne d'or de 700 milliards de dollars.



Fnord est une vaste blague.



************* ******** ** *****



Dans les longs couloirs glacés du pays de Fnord...

Il y a des ombres mouvantes, issues de maints passés, présents et futurs.

Des qui-furent, des qui-auraient-pu, des qui-pourront-être.

Des ombres.



Et le visiteur en gnose y entendra le son d'un ukulélé dans les mains d'un virtuose malhabile.



***

Et oui, essentiellement, fnord est un oxymore.

***



Fnord est un soleil noir.

Fnord est un uri blanc.

Fnord est une porte en dehors de ses gonds, bien sûr.

Fnord est prétentieux, mais obligatoire ; nécessaire, et suffisant.

****

Fnord est ce temps de battement devant une connaissance croisée dans la rue, pendant lequel on se demande tous deux si l'autre veut vous faire la bise/vous serrer la main, ou passer avec un simple sourire et un signe de la tête.

****

Je fais trop de maths : l'autre nuit, je me suis réveillé spontanément à 3h14.
Regardant mon réveil d'un air vaguement amusé mais essentiellement vide pendant quelques secondes, je le repose... Et la dernière heure que j'ai vue a bien sûr été :
3:14:16

Et je me suis rendormi en souriant.

samedi 11 octobre 2008

Chapitre 10/4


Le Mixeur Occulte

La Vérité sur l'Assassinat de John Lennon - Chapitre III

Où l'auteur a gagné à la loterie une Promotion sur les Majuscules.

Quelques jours - rythmés par des sueurs froides à chaque client légèrement étrange et par l'agoraphobie de celui qui a failli être écrabouillé par un météore ultramassif et ploupant - plus tard, Lennon se rendait chez Neil Le Encore Plus Jeune, désigné par la masse anonyme du Réseau comme un spécialiste de la Chaote, une sorte de magie vaguement anarchiste, ou d'anarchie vaguement magique.
Il avait trouvé l'invitation bien moins stupide que s'il, disons, n'avait pas été témoin de la disparition du roc.

Au 6e, porte de gauche, Neil lui ouvrit : blond sale coupé court, plutôt petit, un nez comme ça, des tempes un peu comme ça, sans oublier un menton qui partait comme ça. John le regarda en un coup d'œil, sans noter la couleur de ses yeux ou le modèle de ses chaussures, et le classa avec quelques traits caractéristiques dans son répertoire mental de connaissances. Il ne remarqua ni la couleur de ses yeux, ni le modèle de ses chaussures.
Oui, les mâles sont comme ça.

D'ailleurs, le sorcier était en chaussettes, rapport au fluide universel qui passe mieux par les pieds et au mode de vie essentiellement sédentaire de celui qui cherche le Pouvoir, la Connaissance, et se fait Livrer des Pizzas.

La place ressemblait à ce qu'elle était, c'est-à-dire l'antre d'un marginal bien plus connu sur le Web que dans la réalité.
Seul détail de taille (et même un détail carré) pouvant faire soupçonner l'authenticité du mage, une Table d'Œuvre qui méritait ses majuscules squattait le milieu du salon, là où aurait dû trôner les dorures d'une télévision à écran plat et d'une console vidéo de nouvelle génération. On pouvait presque sentir son sentiment de culpabilité craintive entre le magnétoscope, la lampe à bulles et la petite télé à piles, comme un touriste, le I-pod aux oreilles et les pieds chaussés par mille euros, égaré par inadvertance parmi des bidonvilles où on était heureux de pouvoir manger dans la journée.

C'était un meuble style Louis N-ième, mais visiblement une imitation ; en son cœur de cèdre on avait incrusté de l'ivoire en une étoile à huit branches tournées vers l'extérieur. L'Etoile du Chaos, reconnut John. Sur la Table, des parchemins, des livres anciens, toutes sortes de papiers couverts d'une écriture serrée et de grands symboles indéchiffrables, une tête de mort en plastique, des taches de sauce ketchup et des restes d'olives.


"Alors comme ça, vous êtes... Neil Pertelin ?
- Vous avez vu la boîte aux lettres, hein ? Vous êtes un malin, vous. Je préfère me présenter en tant que Neil le Encore Plus Jeune !
-...
- Mais si, comme Pline l'Ancien, Pline le Jeune, Malaclypse le Plus Jeune !-...- Au pire, appelez-moi Young.
- Je me disais bien."
Ils se sourirent. Le Hotdoguier et le Magickien partaient sur de Bonnes Bases.

Après une ellipse temporelle de quelques minutes, Lennon et Young se trouvaient agenouillés autour de la Table, rideaux fermés, pièce dans l'obscurité. John avait reçu l'ordre de fermer les yeux sans rien dire, de noter scrupuleusement ce que Neil énoncerait pendant la transe, et de ne pas toujours obéir aux ordres.

Young avait posé devant lui une casserole et tenait une cuillère à soupe dans la main. Son manche était gravé d'un glyphe de lettres imbriquées les unes dans les autres, si on regardait bien ; le sorcier avait préparé son sort à partir des informations que lui avaient fournies son commanditaire. Ils étaient là pour retrouver la puissance qui voulait assassiner Lennon.
Neil le Encore Plus Jeune était Chaote : il utilisait la Chaos Magick, magie des Chaos, cette forme de pouvoir particulièrement fun qui peut vous faire voler en ordonnant simplement à la gravitation d'aller se faire voir ailleurs, ou invoque l'esprit de Spiderman pour qu'une pizza soit livrée à l'heure.

Une façon usuelle de plier l'improbable à sa volonté était d'utiliser des sigils, des sceaux, des symboles stylisés de ce qu'on voulait obtenir, souvent les lettres de son souhait écrit que l'on imbriquait les unes dans les autres.
On chargeait ensuite ces sigils pendant la gnose, l'état entre conscience et inconscience, le saut de paradigme qui amenait le changement voulu. Ensuite on laissait venir, en se forçant à tout oublier du sortilège jusqu'à ce qu'il se réalise.
Neil assurait que ça marchait, bien qu'évidemment, les fois où ça ratait, il ne le savait pas. C'était une magie de charlatan, mais une magie de charlatan qui fonctionnait effectivement, parfois. Une force chaotique, en un mot.

Ce jour-là, le sorcier avait adopté une tactique parallèle, comme il le faisait parfois pour épater la galerie et changer ses habitudes. Il comptait passer au Mixeur Occulte le souhait de John (sous forme du glyphe sur la cuillère), l'invocation wicca de Morrigan, la Fatiha musulmane et le générique de Pokémon tout en s'endormant ; en lâchant la cuillère, il se réveillerait et en un bref instant de gnose, le sortilège serait lancé.
Oui, il faut beaucoup d'années de méditation, de psychotropes et de beuveries pour devenir Chaote.
Ne tentez pas ça chez vous ! Certains sorts sont dangereux ! Par exemple, n'invoquez jamais le Prince de la Pestilence et des Maladies Vénériennes si vous n'êtes pas un occultiste bien entraîné : au mieux, ça ne marchera pas et vous aurez l'air con, au pire, ça marchera et vous aurez l'herpès.


Dans la pénombre, face à un observateur stylo en main, Neil le Encore Plus Jeune déroula sa litanie comme on implore un patron pour une augmentation longtemps attendue :

"Louange à Allah, seigneur de l'Univers.
Ecoute les mots de ma requête
Un jour je serai le meilleur dresseur
Maître du Jour de la rétribution
Je parcourrai la terre entière.
Prends soin de moi dans mes heures les plus noires,
Le secret de leurs pouvoirs.
Quand la nuit conquiert le jour,
Guide-nous dans le droit chemin..."

Sa voix se réduisit

"Morrigan Morrigan Reine Corbeau,
C'est Toi seule que nous adorons, et c'est Toi seule dont nous implorons secours,
Rien ne nous arrêtera
Notre amitié triomphera."

à un chuchotement

"Toute ma confiance je place en toi
Ca demande du courage,
Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs,
Non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés
Attrapez-les tous..."
et semblait s'éteindre désormais.

"Pokém... zzz...
-CLANG !"

Le bruit clair de la casserole réveilla tous les sens du praticien, mais durant quelques secondes il ne savait plus où, qui, quand, et ce qu'il était. Il n'était rien. Il était neutre. Il était une porte pour toute l'énergie spirituelle et farceuse qui avait attendue derrière l'invocation pagano-islamo-populaire avec un sourire amusé. Il vivait la gnose.
Et le Chaos se déversa dans la pièce comme l'eau dans une cave de la Somme après certains jours de trop fortes pluies.

***

Aha, cliff hanger, hein ? Ca frissonne ? Ca tremble ? Ca blingblangbloume ?
Bon allez j'offre un bonbon à l'auteur du deuxième commentaire.

dimanche 5 octobre 2008

La Vérité sur l'Assassinat de John Lennon - Chapitre II

Chapitre II - Où ça commence à bien faire


"Les services de la Police Nationale vous remercient d'être passé par ses services et agira au mieux pour vous satisfaire, monsieur. Nous vous souhaitons une agréable journée !", aurait dû dire la standardiste alors que John Lennon sortait du commissariat.
Il n'obtint cependant qu'un vague "Hmroumpf" entre des dents serrées, et se savait privilégié.
Les flics étaient arrivés assez rapidement à sa boutique, et avaient eu un peu de mal à le déficeler.

Quelques heures plus tard, Kevinlastar, Benoît Tertin selon son portefeuille, était placé en détention préventive, avait rempli des papiers verts, signé des papiers bleus, écouté les différentes versions des faits, puis conclu que l'assassin présumé était potentiellement dangereux, inconnu des services de police, inconnu de tous.

Benoît était très loin d'être une star ; il était également loin d'être stupide, mais par le mauvais côté.
Il avait dépassé le phare de la stupidité depuis bien longtemps, s'était engagé sur l'océan de la bêtise crasse et allait bientôt aborder des rivages qui n'avaient été foulés que par le pied de rares animateurs de télévision. Benoît comptait apparemment pénétrer à l'intérieur des terres, ceci dit.

Il jurait qu'on ne lui avait donné qu'une arme en plastique, et certains enquêteurs le jugeaient assez crétin pour que ce fût vrai. Le pistolet retrouvé dans la boutique était un vrai Magnum 452, cependant, ce qui mettait en cause sa sincérité, mais certainement pas ma connaissance en arme à feu : le fait que cette arme n'existe pas en modèle standard n'était qu'un autre mystère les policiers, de même que le fait que ce spéléologue du quotient intellectuel ait pu se fournir une telle puissance de feu.

Ainsi, alors que John sortait du bâtiment, on se préparait déjà à passer les mystères à la trappe, ils empêchaient de faire du chiffre.

Mais le chiffre allait revenir.
Par exemple, 20*10*10, 160, 0, 8, 10.

C'est-à-dire les dimensions en mètre et le poids en tonne de la masse de béton qui s'écrasa à quelques pas du thermocaniniste, Léviathan urbain d'une Armageddon locale, dans un bruit plus terrifiant que le cor de l'ange de l'Est.
C'est-à-dire le taux chocottal du prophète infortuné devant ce foutu vachement gros machin.
C'est-à-dire le nombre de branche pointant vers l'extérieur de l'étoile gigantesque qui y était peinte en rouge vif.

C'est-à-dire la durée en secondes séparant l'apparition brutale du météore cyclopéen, et sa disparition pur et simple dans un simple "Ploup" de mauvais goût.

John préféra aller s'abriter dans le commissariat, et s'endormir dans une cellule.

Il fut convaincu d'avoir simplement halluciné pendant toute une semaine. Il avait vu quelque chose d'impossible ; c'était donc, eh bien... impossible. Il avait fait un rêve incroyablement réaliste, comme ça lui arrivait parfois, voilà tout. Il avait oublié, d'ailleurs. Il ne s'en souvenait plus très bien. En tout cas, il ne dirait jamais rien, à qui que ce soit.

Puis le destin, la Providence, ou un auteur facétieux, envoya Michelle lui acheter un hot-dog.
Michelle avait eu une enfance ordinaire, des parents aimant mais pas toujours en phase avec elle, aucun problème avec les services sociaux, et aucun lien avec un club de boxe. Malgré cela, elle avait un tatouage discret dans le cou, que Lennon reconnut immédiatement alors qu'il lui tendait un "Michelle", évidemment ("le hot dog avec des ingrédients qui vont très bien ensemble"). Pendant qu'il prenait une photo avec l'appareil jetable de la cliente qui voulait immortaliser ce cannibalisme symbolique, il lui demande d'un air qu'il espérait innocent la signification de l'étoile à huit branches. Evidemment, avec sa blouse tachée de ketchup et ses lunettes à l'ancienne mode, il avait plus l'air échappé d'Halloween que des Choristes ; en tout cas pas du genre à laisser s'échapper des enfants choristes.

"Humpf, gnumpf ? Gnui la graoumchtar, gne chigne du Gnaos. Ché chpirielch, prechke."
Le hotdoguier connaissait la langue des mangeurs de saucisses chaudes, et demanda donc où il pouvait avoir plus de précisions sur cette chaostar, signe spirituel du Chaos.
Michelle, qui avait fini sa bouchée, prit un air gêné.

"Bah... Vous savez, moi personnellement j'ai trouvé ça joli sur le mur du tatoueur, et le gars m'a dit ce que je viens de vous dire, j'ai pas exactement cherché à en savoir plus... Mais si vous vous intéressez, si vous quoique ce soit, vous pouvez le trouver sur Internet, vous savez. Ah, il est vraiment bon ce hot-dog, mes amies avaient pas menti, hi hi hi."

Et lorsqu'elle sortit de sa boutique et de sa vie, John comprit que le destin venait de lui dire "Just Fucking Google It".

*****

Sinon j'ai du nouveau sur TuTube.
Et trop de temps libre.
Et pas assez de temps libre.
Fnord.

samedi 4 octobre 2008

jeudi 2 octobre 2008

Mosquée Perpétuelle du Soleil Incarné

http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/cults.html

Les signes distinctifs d'une secte :
- la soumission au stress et à l’épuisement;
- un régime de pressions sociales, d’isolement et de perturbations;
- l’autocritique et l’humiliation;
- la peur, l’angoisse et la méfiance extrême;
- le contrôle de l’information;
- un engagement personnel de plus en plus exigeant de la part de l’adepte;

Évidemment, les sectes présentent aussi des aspects positifs. On trouve dans ces groupes de l’amour, un sentiment d’appartenance, la conviction qu’on accomplit une tâche spéciale, qu’on est protégé, délivré de tous les maux de la planète. On y trouve la voie du salut éternel, de la responsabilisation suprême. Si les sectes ne satisfaisaient pas les besoins auxquels la vie ordinaire ne peut répondre, elles n’existeraient tout simplement pas.


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Ah tiens ? Ahaha les sectes, ya vraiment que des gens stupides ou au bout du rouleau pour y adhérer !

Euh...