mardi 23 septembre 2008

De Cape et de Crocs - concours Songe

Du 13 novembre au 02 décembre 2007, Songe (Saladdin, pour les intimes) a organisé un concours d'alexandrins.
"Le concours est ouvert à toute personne résidant en France métropolitaine. Les participants doivent écrire une série d'alexandrins, qui devront inclure au moins cinq mots parmi la liste suivante : cape, épée, renard, loup, lapin, rapière, cartel, duel, fat, faquin, estoc, lame, gant, plume, chapeau, défier, lune, demoiselle."
A gagner : 5 exemplaires du 8e tome de la série De Cape et de Crocs.
Ainsi, voilà ma participation.
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J'étais fou ce jour-là, je le sais maintenant
Mon esprit dérouté par votre voix, ce chant,
Qui me prit ma raison. Je me meurs et pourtant
Je ne regrette rien, et trépasse en riant.

Ce faquin vous aimait, je dois lui concéder,
Mais rien ne put calmer mon cœur ensorcelé.
Je m'approche et lui parle, finit par le défier :
Nous nous battrons pour vous à l'aurore levée.

Une image me vient, l'éclat de votre gant
Mes lèvres à votre main, votre visage souriant
Je me serais damné pour le revoir encore
Et ne regrette rien, au moment de ma mort.

Nous voilà donc armés, bretteurs aux épées claires
Au pré hors de la ville qui doucement s'éveille.
A midi revenu l'herbe sera vermeille
Et mon corps étendu redeviendra poussière.

Nos lames, crocs d'acier, reflètent le soleil
Ses rayons roux ne sont que des renards peureux
Effrayés par les loups, gentilshommes la veille.
Notre mère la Vie vaut moins que vos deux yeux.

Justement je les vois, dedans votre carrosse
Deux ténébreux miroirs nous fixant tristement
L'ennemi en profite et me transperce un os
Je sais que je mourrais sans être votre amant.

Sa rapière en mon cœur n'est pas si douloureuse
Qu'une vie sans vous voir. Vivez en bienheureuse,
Ne me regrettez pas, aimez mon maître d'arme.
Tout tombe autour de moi ; sont-ce à vos yeux, des larmes ...?

Le froid qui m'envahit n'est pas l'air du matin
Qu'elle vienne donc à moi, la Dame de la Fin !
Elle ne saurait trouver que du sang et des selles
Car mon âme est en vous, ultime demoiselle.

Les citadins se lèvent et mon regard se voile
Je trépasse en riant aux dernières étoiles.

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Alors, je sais, un poème, gnagnagna. Les alexandrins sont parfois approximatifs, le texte parfois trop obscur...

Sauf que j'ai gagné !

Et j'avais envie de poster quelque chose.
C'est pas paske je suis en prépa MPSI (maths maths maths physique) que je dois forcément laisser tomber le lecteur de canardduchaos !

Linmark, sauve le monde.

1 commentaire:

Geraldine a dit…

ouai mais c est du rechauffe...
Le public outre manche reclame du neuf