samedi 5 janvier 2008

Vie et Mort d'un Commando de la Révolution

Qui c'est qui est dans un lycée dont le journal veut pas déranger l'establishment ? c'est bibi !

Lazare Hoche

VIE ET MORT D'UN COMMANDO DE LA REVOLUTION

I- Naissance et apprentissage

Le 25 juin 1768, dans les faubourgs de Montreuil à Versailles, le petit Louis Lazare Hoche pousse son premier cri d'enfant de la violence. Les premiers temps de sa vie ne sont pas roses : son père, palefrenier des écuries royales, est atteint de la tuberculose et meurt sous les yeux du petit Lazare de 4 ans. Sa mère l'élève seule, mais le chagrin et l'alcoolisme l'amène à délaisser de plus en plus son enfant. Lazare grandit dans la violence de la rue, et à la mort tragique de sa mère (elle essayait la tronçonneuse de leurs voisins), il se retrouve complètement livré à lui-même, et se lance dans le proxénétisme, le racket et le grand banditisme. Il s'entoure très vite d'une bande de gamins des rues, hargneux comme lui mais moins fourbes et moins dénués de scrupules, menés par Lazare et un orphelin d'outre-Quévrin ; cette bande fut donc tristement célèbre sous le nom des "Franco-Belges". Le jour de son dixième anniversaire, il prend le contrôle de la totalité de la troupe en décapitant son rival avec ses dents ; sa brutalité n'a alors d'égal que son intelligence aiguisée par une vie de fourberies. Il se livre au chantage sur sa tante maternelle : il échange sa "protection" contre les livres précieux de la vieille dame, ouvrages qu'il revend pour armer ses troupes dépenaillées. A 16 ans, Lazare "the psycho killer" Hoche ne craint que deux choses : l'armée française - et Chuck Norris. Le second n'étant théoriquement pas encore né, il se débarasse de toutes se frayeurs en intégrant la Compagnie des Taureaux Sanglants, fusiliers. Tous ses amis s'embauchant avec lui, il grimpe rapidement l'échelle hiérarchique, et se retrouve avec une quasi-armée personnelle dans Paris en août 1789. Lazare a 21 ans.


II- La révélation

L'agitation ambiante, les quelques émeutes et les révoltes de gueux parisiens lui permettent de piller nombre de trésors ancestraux de la famille royale, et d'uniformiser l'équipement de ses hommes. Les estimant assez grand pour se débrouiller tout seul, il abandonne sa compagnie de guerriers assoiffés de sang aux mains d'un jeune sergent auquel il apprend quelques ficelles, un certain Bonaparte. Hoche rencontre alors celui qui va changer le cours de sa vie : maître Tang. Maître Tang est un vieillard oriental philosophe expert dans les arts martiaux, et auprès de lui Lazare apprend les techniques mortelles du Viet Vo Dao, et épouse les idéaux de la Révolution : faire manger leurs dents à ces salauds d'aristos et à ces arrogants Rosbifs. Il entraîne alors son corps déjà favorisé, et devient une machine à tuer aux muscles saillants, faisant frémir de peur ses ennemis à sa seule vue. Son patriotisme l'entraîne dans différents conflits en France et au-delà : il acquiert à cette époque son surnom de "l'Equarrisseur de Chouans", en anéantissant la résistance en Vendée armé d'un simple crochet de boucher, et en rapportant les corps à Paris, vidés et désossés. Les Britanniques prennent peur de lui, et envoient un régiment d'infanterie pour l'attaquer à son réveil dans sa cachette forestière. Les quelques survivants n'ont rapporté que quelques discours incohérents, mais il semblerait qu'il ait défait la troupe ennemie en quelques minutes effroyables, en slip et une main attachée dans le dos. Il aurait alors bu un café noir et mangé du bacon d'oreille d'Anglais pour son petit déjeuner. Effrayés par sa puissance hors du commun, le régime de la Terreur veut l'éloigner, et l'envoie en 1794 en Afrique noire, pour enrayer une révolte des indigènes qui croyaient qu'eux aussi auraient droit à la liberté. Lazare comprend rapidement que son exil est une forme de prison dont il ne peut s'échapper en brisant un mur, et fait passer sa rage sur les révoltés et les animaux autour de lui. La révolte s'arrêta net sur les pectoraux d'acier du jeune Hoche, et depuis ce jour les girafes ont des longs cous. Mais en 1797, la France subit de lourdes pertes sur le front rhénan, et doit rappeler à elle son soldat le plus dévoué et le plus dangereux.

III- Victoires et déchéance

Sur le Rhin, c'est l'enfer. L'artillerie ennemie pilonne chaque pouce de terrain, et seuls quelques braves tentent encore l'offensive lorsque Lazare Hoche entre en scène : il reconnaît immédiatement les visages de ses compagnons d'enfance des Taureaux Sanglants, menés par Bonaparte. Il se lance alors, avec pour unique arme une pelle à tarte de sa grand-mère, face aux hordes vociférantes de Prussiens et leurs canons déchiquetant la chair. Cette journée marqua la déroute de l'armée allemande en nette infériorité numérique face à cet homme seul. Hoche, suivi de Bonaparte, remporta à lui seul cinq victoires, Neuwied, Ukerath, Altenkirchen, Dierdorf et Heddesdorf, avant le repas de midi. Puis il mangea un cookie, et alors qu'il allait reprendre la tuerie, Napoléon avait signé la reddition totale et sans condition du prince Charles d'Allemagne, qui s'était caché sous un caillou. Au retour à Paris, il fuit les honneurs, qu'il juge indigne d'un pratiquant du Viet Vo Dao. Il apprend que maître Tang avait été expulsé pendant son absence, et que le vieillard n'avait pu lui remettre le moindre mot, la moindre lettre, avant de prendre le charter de retour. Le désespoir et la solitude de Lazare l'entraîna alors dans la spirale du jeu, de plus en plus extrême, de plus en plus risqué. Le 19 septembre 1797, à 29 ans, Lazare Hoche quitta ce monde en jouant à la roulette russe avec six balles.
Il est enterré à Weißenthurm, une petite ville près de Coblence; le lieu du monument s'appelle "Auf dem Frauenberg".
Souvenons-nous toujours des mots de ce jeune héros, enlevé si tôt à la patrie.
"KEEP FIGHTIN' !"


...
Franchement ça mérite pas un article spécial plutôt qu'un "L'anorexie c'est pas bien" ?

Linmark, qui a posté ça aussi sur http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Lazare_Hoche ...
=)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

t'es vraiment dans le journal?
mais bouge les ces gros lards il devient de moins en moins bon, pour ne par dire de plus en plus mauvais ce journal! Si jamais t'arrive pas à tes fins, tu szis où tu peut me trouver. J'en ai ras la bip de ce lycée où les gens sont tous plus mou les uns que les autres,il faut qu'on se souvienne du dix minutes comme du journal qui a amené l'instabilité dans hoche!
Réveaulutionairement
Chaffalou